[article] Titre : | Le gyrobus d'Yverdon fête ses 50 ans | Titre original : | Der Gyrobus von Yverdon ist 50 Jahre alt | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jean-Philippe Coppex, Auteur | Année de publication : | 2003 | Article en page(s) : | P. 34-46 | Langues : | Allemand Français | Catégories : | [Mots-clefs] Belgique [Mots-clefs] Bus [Mots-clefs] Caractéristique technique [Mots-clefs] Congo [Mots-clefs] CWA [Mots-clefs] Exploitation [Mots-clefs] FBW [Mots-clefs] Fonctionnement [Mots-clefs] Gyrobus [Mots-clefs] Histoire [Mots-clefs] Léopoldville [Mots-clefs] MFO [Mots-clefs] Remplacement [Mots-clefs] Suisse [Mots-clefs] Vaud [Mots-clefs] Vitesse commerciale [Mots-clefs] Yverdon [Compagnie] GYG [Compagnie] SNCV [Compagnie] TCL (Léopoldville) [Ligne] Asosa [Ligne] Condémines [Ligne] Gand [Ligne] Léopoldville [Ligne] Merelbeke [Ligne] Tuileries de Grandson [Année] 1940-2003
| Index. décimale : | 3590 Trolleybus, gyrobus, véhicule bi-mode urbain - histoire - généralités | Résumé : | Au début des années 1940, l'ingénieur en chef des ateliers de construction Oerlikon étudie un système de conservation de l'énergie sous forme cinétique, grâce à un volant d'inertie. Le volant tourne à une vitesse maximale de 3000 tours par minute ; il fournit de l'énergie à un moteur électrique et, en usage normal, il peut ralentir jusqu'à 2100 tours minutes. Tous les quatre à cinq kilomètres, le gyroscope doit être rechargé en énergie. Le véhicule s'arrête sous une console électrique et se recharge grâce à trois bras qui se branchent sur celle-ci. La recharge est terminée en 2 minutes. Ce système permet de bénéficier des avantages de la traction électrique tout en s'affranchissant des infrastructures aériennes des trolleybus.
Un prototype de gyrobus est construit en 1950 et essayé dans diverses villes suisses. Au final, seule Yverdon acquiert deux véhicules pour exploiter une ligne sur Grandson dès le 1er octobre 1953. Le succès n'est pas au rendez-vous et, face aux coûts d'exploitation élevés, des bus remplacent les gyrobus le 1er novembre 1960.
Deux autres réseaux de gyrobus ont été exploités dans le monde: celui de Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa), au Congo, qui comptait 12 véhicules et a fonctionné du 6 août 1955 au 24 novembre 1959 et la ligne Gand - Merelbeke, avec 3 véhicules en service du 10 septembre 1956 au 24 novembre 1959.
Le gyrobus a été victime de son coût, qui dépassait de 75% celui d'un autobus de même capacité, son poids élevé, qui provoquait une rapide usure des pneus, sa consommation énergétique élevée vu la nécessité de maintenir le volant d'inertie en activité permanente, même durant les pauses d'exploitation ainsi que les arrêts pour les recharges, nuisibles à la vitesse commerciale.
Des volants d'inertie ont également équipé des tracteurs ferroviaires de mine ou de réseaux industriel ; certains trolleybus sont équipés d'un petit volant d'inertie qui emmagasine l'énergie au freinage et la restitue au démarrage. | in Tram : illustrierte Fachzeitschrift fuer den oeffentlichen Personennahverkehr in der Schweiz > N° 76 (12.2003-02.2004) . - P. 34-46
[article] Le gyrobus d'Yverdon fête ses 50 ans = Der Gyrobus von Yverdon ist 50 Jahre alt [texte imprimé] / Jean-Philippe Coppex, Auteur . - 2003 . - P. 34-46. Langues : Allemand Français in Tram : illustrierte Fachzeitschrift fuer den oeffentlichen Personennahverkehr in der Schweiz > N° 76 (12.2003-02.2004) . - P. 34-46 Catégories : | [Mots-clefs] Belgique [Mots-clefs] Bus [Mots-clefs] Caractéristique technique [Mots-clefs] Congo [Mots-clefs] CWA [Mots-clefs] Exploitation [Mots-clefs] FBW [Mots-clefs] Fonctionnement [Mots-clefs] Gyrobus [Mots-clefs] Histoire [Mots-clefs] Léopoldville [Mots-clefs] MFO [Mots-clefs] Remplacement [Mots-clefs] Suisse [Mots-clefs] Vaud [Mots-clefs] Vitesse commerciale [Mots-clefs] Yverdon [Compagnie] GYG [Compagnie] SNCV [Compagnie] TCL (Léopoldville) [Ligne] Asosa [Ligne] Condémines [Ligne] Gand [Ligne] Léopoldville [Ligne] Merelbeke [Ligne] Tuileries de Grandson [Année] 1940-2003
| Index. décimale : | 3590 Trolleybus, gyrobus, véhicule bi-mode urbain - histoire - généralités | Résumé : | Au début des années 1940, l'ingénieur en chef des ateliers de construction Oerlikon étudie un système de conservation de l'énergie sous forme cinétique, grâce à un volant d'inertie. Le volant tourne à une vitesse maximale de 3000 tours par minute ; il fournit de l'énergie à un moteur électrique et, en usage normal, il peut ralentir jusqu'à 2100 tours minutes. Tous les quatre à cinq kilomètres, le gyroscope doit être rechargé en énergie. Le véhicule s'arrête sous une console électrique et se recharge grâce à trois bras qui se branchent sur celle-ci. La recharge est terminée en 2 minutes. Ce système permet de bénéficier des avantages de la traction électrique tout en s'affranchissant des infrastructures aériennes des trolleybus.
Un prototype de gyrobus est construit en 1950 et essayé dans diverses villes suisses. Au final, seule Yverdon acquiert deux véhicules pour exploiter une ligne sur Grandson dès le 1er octobre 1953. Le succès n'est pas au rendez-vous et, face aux coûts d'exploitation élevés, des bus remplacent les gyrobus le 1er novembre 1960.
Deux autres réseaux de gyrobus ont été exploités dans le monde: celui de Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa), au Congo, qui comptait 12 véhicules et a fonctionné du 6 août 1955 au 24 novembre 1959 et la ligne Gand - Merelbeke, avec 3 véhicules en service du 10 septembre 1956 au 24 novembre 1959.
Le gyrobus a été victime de son coût, qui dépassait de 75% celui d'un autobus de même capacité, son poids élevé, qui provoquait une rapide usure des pneus, sa consommation énergétique élevée vu la nécessité de maintenir le volant d'inertie en activité permanente, même durant les pauses d'exploitation ainsi que les arrêts pour les recharges, nuisibles à la vitesse commerciale.
Des volants d'inertie ont également équipé des tracteurs ferroviaires de mine ou de réseaux industriel ; certains trolleybus sont équipés d'un petit volant d'inertie qui emmagasine l'énergie au freinage et la restitue au démarrage. |
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