[article] Titre : | Libre collaboration rail-route et chemins de fer privés | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | H. Born, Auteur | Année de publication : | 1952 | Article en page(s) : | P. 3-6 | Langues : | Français | Catégories : | [Mots-clefs] Chemin de fer privé [Mots-clefs] Compagnie [Mots-clefs] Concurrence [Mots-clefs] Condition de travail [Mots-clefs] Coordination [Mots-clefs] Economie [Mots-clefs] Personnel [Mots-clefs] Politique des transports [Mots-clefs] Réseau [Mots-clefs] Statistique [Mots-clefs] Suisse [Mots-clefs] Tarif [Mots-clefs] Transport de marchandise [Mots-clefs] Transport ferroviaire [Mots-clefs] Transport routier [Année] 1952 [Compagnie] CFF (Suisse) [Compagnie] TAG (SUISSE) [Compagnie] UST
| Index. décimale : | 2001 Transport, politique des transports - concurrence transports individuels/publics | Résumé : | Début 1952, les CFF et les transporteurs routiers à longue distance ont créé une Union suisse des transports de marchandises. Les chemins de fer privés n'y participent pas, car les nombreuses entreprises de transport routier qui leur font directement concurrence pour les transports à courte distance n'y participent pas non plus. Ce contrat signé empêche l'étude d'un contrat plus large qui concernerait également les transports à courte distance. Même si le réseau des chemins de fer privé est presque aussi étendu que celui des CFF, les compagnies de chemin de fer privé, avec leur rayon d'action moyen de 28 km seulement, n'agissent qu'à l'échelon local. Elles ne disposent en général pas de plusieurs lignes dont l'une peut venir compenser le déficit de l'autre. De plus, les chemins de fer privés desservent des régions au potentiel économique bien inférieur à celles desservies pas les CFF. La perte de trafic au profit de la route a donc de plus graves effets dans ces régions que dans les grands centres économiques. Le contrat signé par les CFF prévoit que les chemins de fer ne mettent pas en service de véhicules routiers. Or, pour certains chemins de fer privés, c'est une question de survie. L'effectif des camions des chemins de fer privés est insignifiant et si chaque compagnie en mettait deux en service, cela le resterait, de nouvelles entreprises de transport routier ne cessant de se créer. Ce point n'est d'ailleurs pas du tout régulé dans le contrat en vigueur. Le rejet par le peuple du Statut des transports automobiles (STA) a conduit à lever toutes les restrictions pour le trafic routier (à l'exception des prescriptions de la LCR). Il continuera donc de se développer, sans tenir compte du trafic ferroviaire. Les chemins de fer doivent donc pouvoir profiter eux-même des avantages que présentent les véhicules automobiles. | in Les transports publics > An. 8, no 3 (Mars 1952) . - P. 3-6
[article] Libre collaboration rail-route et chemins de fer privés [texte imprimé] / H. Born, Auteur . - 1952 . - P. 3-6. Langues : Français in Les transports publics > An. 8, no 3 (Mars 1952) . - P. 3-6 Catégories : | [Mots-clefs] Chemin de fer privé [Mots-clefs] Compagnie [Mots-clefs] Concurrence [Mots-clefs] Condition de travail [Mots-clefs] Coordination [Mots-clefs] Economie [Mots-clefs] Personnel [Mots-clefs] Politique des transports [Mots-clefs] Réseau [Mots-clefs] Statistique [Mots-clefs] Suisse [Mots-clefs] Tarif [Mots-clefs] Transport de marchandise [Mots-clefs] Transport ferroviaire [Mots-clefs] Transport routier [Année] 1952 [Compagnie] CFF (Suisse) [Compagnie] TAG (SUISSE) [Compagnie] UST
| Index. décimale : | 2001 Transport, politique des transports - concurrence transports individuels/publics | Résumé : | Début 1952, les CFF et les transporteurs routiers à longue distance ont créé une Union suisse des transports de marchandises. Les chemins de fer privés n'y participent pas, car les nombreuses entreprises de transport routier qui leur font directement concurrence pour les transports à courte distance n'y participent pas non plus. Ce contrat signé empêche l'étude d'un contrat plus large qui concernerait également les transports à courte distance. Même si le réseau des chemins de fer privé est presque aussi étendu que celui des CFF, les compagnies de chemin de fer privé, avec leur rayon d'action moyen de 28 km seulement, n'agissent qu'à l'échelon local. Elles ne disposent en général pas de plusieurs lignes dont l'une peut venir compenser le déficit de l'autre. De plus, les chemins de fer privés desservent des régions au potentiel économique bien inférieur à celles desservies pas les CFF. La perte de trafic au profit de la route a donc de plus graves effets dans ces régions que dans les grands centres économiques. Le contrat signé par les CFF prévoit que les chemins de fer ne mettent pas en service de véhicules routiers. Or, pour certains chemins de fer privés, c'est une question de survie. L'effectif des camions des chemins de fer privés est insignifiant et si chaque compagnie en mettait deux en service, cela le resterait, de nouvelles entreprises de transport routier ne cessant de se créer. Ce point n'est d'ailleurs pas du tout régulé dans le contrat en vigueur. Le rejet par le peuple du Statut des transports automobiles (STA) a conduit à lever toutes les restrictions pour le trafic routier (à l'exception des prescriptions de la LCR). Il continuera donc de se développer, sans tenir compte du trafic ferroviaire. Les chemins de fer doivent donc pouvoir profiter eux-même des avantages que présentent les véhicules automobiles. |
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