[article] Titre : | Les débuts du trolleybus en Suisse, 1912-1932 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | P. Schneider, Auteur | Année de publication : | 1977 | Article en page(s) : | P. 26-29 | Langues : | Français | Catégories : | [Mots-clefs] Bus [Mots-clefs] Caractéristique technique [Mots-clefs] Chemin de fer privé [Mots-clefs] Compagnie [Mots-clefs] Fribourg [Mots-clefs] Histoire [Mots-clefs] Modernisation [Mots-clefs] Moteur électrique [Mots-clefs] Parc de véhicules [Mots-clefs] Prise de courant [Mots-clefs] Projet [Mots-clefs] Remplacement [Mots-clefs] Suisse [Mots-clefs] Suppression [Mots-clefs] Transport public vicinal [Mots-clefs] Trolleybus [Mots-clefs] Vaud [Ligne] 20.336 [Ligne] Bulle [Ligne] Farvagny [Ligne] Fribourg [Ligne] Gare CFF [Ligne] Ouchy [Compagnie] CEG [Compagnie] FF [Compagnie] TL (Lausanne) [Année] 1908-1938
| Index. décimale : | 4590 Trolleybus, gyrobus, véhicule bi-mode interurbain et vicinal - histoire - généralités | Résumé : | Au début du 20e siècle, le projet de liaison ferroviaire régionale entre Fribourg et Bulle par la rive gauche de la Sarine peine à trouver son financement. Une solution routière serait moins coûteuse en terme d'infrastructure, mais la fiabilité des véhicules routiers à moteur laisse à désirer et les coûts d'exploitation seraient très élevés. La traction électrique est plus prometteuse, encore faut-il pouvoir s'affranchir des lourds et coûteux accumulateurs. Convaincus par une visite à Vienne où la société des moteurs Daimler présente des omnibus électriques sans rails à prise de courant par trolley, les promoteurs adoptent ce système pour leur ligne. Elle est ouverte par étape entre 1912 et 1916. La première guerre mondiale et les bouleversements économique qu'elle entraîne empêchent le prolongement de la ligne jusqu'à Bulle. Elle marque également un très grand progrès de la traction automobile thermique. Dès 1916, les CEG desservent la campagne fribourgeoise avec un réseau de bus. Ils rachètent le FF en 1930 et réalisent dès 1932 la liaison Fribourg - Farvagny - Bulle au moyens de bus. La première ligne de trolleybus de Suisse a vécu et les véhicules, plus proches de la diligence que des trolleybus modernes, disparaissent. A l'origine, les véhicules comportaient deux moteurs, formant les roue arrières, ce qui permettait de s'affranchir d'un système de transmission. Mais au vu de l'état des routes, ils se dégradaient très rapidement et durent être remplacés entre 1917 et 1920 par deux nouveaux moteurs, suspendus au châssis, et entraînant chacun une roue par l'intermédiaire d'une chaîne. Pour la prise de courant, il n'était pas possible d'utiliser une perche identique à celle des tramways en raison de l'état de la chaussée qui causait des chocs contraires au bon fonctionnement des trolleys et de la volonté de permettre au véhicule d'avoir une certaine liberté latérale par rapport à la ligne aérienne. C'est donc un chariot à 4 roues courant sur les fils de contacts et relié au véhicule par un câble qui est retenu. Comme il n'y a qu'une seule ligne de contacts, les véhicules doivent échanger leurs chariots lors des croisements. Les deux fils de la ligne de contact doivent être parfaitement parallèles afin d'assurer le roulement du chariot. La disparition des trolleybus du FF ne marque pas la fin du trolleybus en Suisse, puisque c'est en cette même année 1932 que Lausanne met en service une première ligne d'essais, ouvrant la porte à un large développement de ce moyen de transport dès 1938. | in Verkehrstechnik in der Schweiz : Lieferantenkatalog der schweizerischen oeffentlichen Verkehrsbetriebe > Nr. 15(1977/78) [01/06/1977] . - P. 26-29
[article] Les débuts du trolleybus en Suisse, 1912-1932 [texte imprimé] / P. Schneider, Auteur . - 1977 . - P. 26-29. Langues : Français in Verkehrstechnik in der Schweiz : Lieferantenkatalog der schweizerischen oeffentlichen Verkehrsbetriebe > Nr. 15(1977/78) [01/06/1977] . - P. 26-29 Catégories : | [Mots-clefs] Bus [Mots-clefs] Caractéristique technique [Mots-clefs] Chemin de fer privé [Mots-clefs] Compagnie [Mots-clefs] Fribourg [Mots-clefs] Histoire [Mots-clefs] Modernisation [Mots-clefs] Moteur électrique [Mots-clefs] Parc de véhicules [Mots-clefs] Prise de courant [Mots-clefs] Projet [Mots-clefs] Remplacement [Mots-clefs] Suisse [Mots-clefs] Suppression [Mots-clefs] Transport public vicinal [Mots-clefs] Trolleybus [Mots-clefs] Vaud [Ligne] 20.336 [Ligne] Bulle [Ligne] Farvagny [Ligne] Fribourg [Ligne] Gare CFF [Ligne] Ouchy [Compagnie] CEG [Compagnie] FF [Compagnie] TL (Lausanne) [Année] 1908-1938
| Index. décimale : | 4590 Trolleybus, gyrobus, véhicule bi-mode interurbain et vicinal - histoire - généralités | Résumé : | Au début du 20e siècle, le projet de liaison ferroviaire régionale entre Fribourg et Bulle par la rive gauche de la Sarine peine à trouver son financement. Une solution routière serait moins coûteuse en terme d'infrastructure, mais la fiabilité des véhicules routiers à moteur laisse à désirer et les coûts d'exploitation seraient très élevés. La traction électrique est plus prometteuse, encore faut-il pouvoir s'affranchir des lourds et coûteux accumulateurs. Convaincus par une visite à Vienne où la société des moteurs Daimler présente des omnibus électriques sans rails à prise de courant par trolley, les promoteurs adoptent ce système pour leur ligne. Elle est ouverte par étape entre 1912 et 1916. La première guerre mondiale et les bouleversements économique qu'elle entraîne empêchent le prolongement de la ligne jusqu'à Bulle. Elle marque également un très grand progrès de la traction automobile thermique. Dès 1916, les CEG desservent la campagne fribourgeoise avec un réseau de bus. Ils rachètent le FF en 1930 et réalisent dès 1932 la liaison Fribourg - Farvagny - Bulle au moyens de bus. La première ligne de trolleybus de Suisse a vécu et les véhicules, plus proches de la diligence que des trolleybus modernes, disparaissent. A l'origine, les véhicules comportaient deux moteurs, formant les roue arrières, ce qui permettait de s'affranchir d'un système de transmission. Mais au vu de l'état des routes, ils se dégradaient très rapidement et durent être remplacés entre 1917 et 1920 par deux nouveaux moteurs, suspendus au châssis, et entraînant chacun une roue par l'intermédiaire d'une chaîne. Pour la prise de courant, il n'était pas possible d'utiliser une perche identique à celle des tramways en raison de l'état de la chaussée qui causait des chocs contraires au bon fonctionnement des trolleys et de la volonté de permettre au véhicule d'avoir une certaine liberté latérale par rapport à la ligne aérienne. C'est donc un chariot à 4 roues courant sur les fils de contacts et relié au véhicule par un câble qui est retenu. Comme il n'y a qu'une seule ligne de contacts, les véhicules doivent échanger leurs chariots lors des croisements. Les deux fils de la ligne de contact doivent être parfaitement parallèles afin d'assurer le roulement du chariot. La disparition des trolleybus du FF ne marque pas la fin du trolleybus en Suisse, puisque c'est en cette même année 1932 que Lausanne met en service une première ligne d'essais, ouvrant la porte à un large développement de ce moyen de transport dès 1938. |
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