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Les voies à écartement mixte du Sud France. Première partie / José Banaudo in Transports et patrimoine ferroviaires, N° 428 (Mars/avril 2025)
[article]
Titre : Les voies à écartement mixte du Sud France. Première partie : 1879-1900 Type de document : texte imprimé Auteurs : José Banaudo, Auteur Année de publication : 2025 Article en page(s) : P. 15-39 Langues : Français Catégories : [Mots-clefs] Aiguillage
[Mots-clefs] Alpes-de-Haute-Provence
[Mots-clefs] Alpes-Maritimes
[Mots-clefs] Bouches-du-Rhône (département)
[Mots-clefs] Chemin de fer privé
[Mots-clefs] Construction
[Mots-clefs] France
[Mots-clefs] Histoire
[Mots-clefs] Infrastructure
[Mots-clefs] Ouvrage d'art
[Mots-clefs] Politique des transports
[Mots-clefs] Pont
[Mots-clefs] Provence
[Mots-clefs] Réseau
[Mots-clefs] Var (département)
[Mots-clefs] Voie
[Mots-clefs] Voie métrique
[Mots-clefs] Voie normale
[Compagnie] PLM
[Compagnie] SF (France)
[Ligne] Cagnes
[Ligne] Castellane
[Ligne] Digne
[Ligne] Draguignan
[Ligne] Grasse
[Ligne] Meyrargues
[Ligne] Nice
[Ligne] Puget-Théniers
[Ligne] St-André
[Ligne] St-Martin-du-Var
[Année] 1879-1900Index. décimale : 4323 Chemin de fer interurbain et vicinal - infrastructure, ouvrage d'art, superstructure, énergie - construction de l'infrastructure, infrastructure en service Résumé : Les premières études pour la construction des lignes du réseau du Sud France prévoient l'utilisation de la voie normale. Les travaux de construction du réseau, concédé initialement au PLM, débutent en 1883. Mais en février 1884, le Ministère des travaux publics demande, pour raison d'économies, que le réseau soit construit à voie métrique. Les travaux sont interrompus et le PLM, arguant de son inexpérience dans ce domaine, en profite pour se débarrasser de la concession. Une fois les nouvelles études terminées, les travaux reprennent en 1886 sous l'égide de la compagnie SF, constituée l'année précédente. La ligne Draguignan - Meyrargues est mis en service par étape entre 1888 et 1889. A la même époque, des tensions avec l'Italie font craindre une invasion de la région niçoise par celle-ci et l'armée souhaite pouvoir disposer de lignes à voie normale pour transporter efficacement les troupes. En mai 1889, une convention prévoyant la mise à 4 files de rails de la section Draguignan - Grasse et la construction de la même manière de la section Grasse - Nice est signée. Le tronçon Draguignan - Grasse est mis en service en 1890. Les viaducs métalliques sont munis de 4 longerons de manière à supporter les 4 files de rail parallèles. Les deux voies imbriquées doivent permettre d'utiliser des locomotives à voie métrique pour la traction des wagons à voie normale, les locomotives à voie normale risquant d'endommager la voie dans les courbes de faible rayon. Des essais effectués en 1891 montrent que des locomotives articulées à voie normale peuvent assurer la traction des trains sans problème. En 1892, il est donc décidé de ne poser que trois files de rails sur la section Grasse - Nice, en voie d'achèvement, et de transformer progressivement la section Grasse - Draguignan. Sur celle-ci, cependant, les viaducs métalliques devront rester à 4 files de rails, ce qui nécessitera l'implantation d'appareils de voie de part et d'autre de ceux-ci. A Nice, le raccordement entre les gares PLM et SF est également établi à 3 files de rails. Une locomotive à voie normale relie pour la première fois Draguignan à Nice le 6 décembre 1897. Des circulations d'essais se poursuivent jusqu'en 1900. Au final, ce sont 120 km de voies à trois files de rail qui sont construites, la ligne de Digne en étant également équipée jusqu'à St-Martin-du-Var.
in Transports et patrimoine ferroviaires > N° 428 (Mars/avril 2025) . - P. 15-39[article] Les voies à écartement mixte du Sud France. Première partie : 1879-1900 [texte imprimé] / José Banaudo, Auteur . - 2025 . - P. 15-39.
Langues : Français
in Transports et patrimoine ferroviaires > N° 428 (Mars/avril 2025) . - P. 15-39
Catégories : [Mots-clefs] Aiguillage
[Mots-clefs] Alpes-de-Haute-Provence
[Mots-clefs] Alpes-Maritimes
[Mots-clefs] Bouches-du-Rhône (département)
[Mots-clefs] Chemin de fer privé
[Mots-clefs] Construction
[Mots-clefs] France
[Mots-clefs] Histoire
[Mots-clefs] Infrastructure
[Mots-clefs] Ouvrage d'art
[Mots-clefs] Politique des transports
[Mots-clefs] Pont
[Mots-clefs] Provence
[Mots-clefs] Réseau
[Mots-clefs] Var (département)
[Mots-clefs] Voie
[Mots-clefs] Voie métrique
[Mots-clefs] Voie normale
[Compagnie] PLM
[Compagnie] SF (France)
[Ligne] Cagnes
[Ligne] Castellane
[Ligne] Digne
[Ligne] Draguignan
[Ligne] Grasse
[Ligne] Meyrargues
[Ligne] Nice
[Ligne] Puget-Théniers
[Ligne] St-André
[Ligne] St-Martin-du-Var
[Année] 1879-1900Index. décimale : 4323 Chemin de fer interurbain et vicinal - infrastructure, ouvrage d'art, superstructure, énergie - construction de l'infrastructure, infrastructure en service Résumé : Les premières études pour la construction des lignes du réseau du Sud France prévoient l'utilisation de la voie normale. Les travaux de construction du réseau, concédé initialement au PLM, débutent en 1883. Mais en février 1884, le Ministère des travaux publics demande, pour raison d'économies, que le réseau soit construit à voie métrique. Les travaux sont interrompus et le PLM, arguant de son inexpérience dans ce domaine, en profite pour se débarrasser de la concession. Une fois les nouvelles études terminées, les travaux reprennent en 1886 sous l'égide de la compagnie SF, constituée l'année précédente. La ligne Draguignan - Meyrargues est mis en service par étape entre 1888 et 1889. A la même époque, des tensions avec l'Italie font craindre une invasion de la région niçoise par celle-ci et l'armée souhaite pouvoir disposer de lignes à voie normale pour transporter efficacement les troupes. En mai 1889, une convention prévoyant la mise à 4 files de rails de la section Draguignan - Grasse et la construction de la même manière de la section Grasse - Nice est signée. Le tronçon Draguignan - Grasse est mis en service en 1890. Les viaducs métalliques sont munis de 4 longerons de manière à supporter les 4 files de rail parallèles. Les deux voies imbriquées doivent permettre d'utiliser des locomotives à voie métrique pour la traction des wagons à voie normale, les locomotives à voie normale risquant d'endommager la voie dans les courbes de faible rayon. Des essais effectués en 1891 montrent que des locomotives articulées à voie normale peuvent assurer la traction des trains sans problème. En 1892, il est donc décidé de ne poser que trois files de rails sur la section Grasse - Nice, en voie d'achèvement, et de transformer progressivement la section Grasse - Draguignan. Sur celle-ci, cependant, les viaducs métalliques devront rester à 4 files de rails, ce qui nécessitera l'implantation d'appareils de voie de part et d'autre de ceux-ci. A Nice, le raccordement entre les gares PLM et SF est également établi à 3 files de rails. Une locomotive à voie normale relie pour la première fois Draguignan à Nice le 6 décembre 1897. Des circulations d'essais se poursuivent jusqu'en 1900. Au final, ce sont 120 km de voies à trois files de rail qui sont construites, la ligne de Digne en étant également équipée jusqu'à St-Martin-du-Var. Les voies à écartement mixte du Sud France. Seconde partie / José Banaudo in Transports et patrimoine ferroviaires, N° 429 (Mai/Juin 2025)
[article]
Titre : Les voies à écartement mixte du Sud France. Seconde partie : 1901-1967 Type de document : texte imprimé Auteurs : José Banaudo, Auteur Année de publication : 2025 Article en page(s) : P. 19-46 Langues : Français Catégories : [Mots-clefs] Accident
[Mots-clefs] Alpes-de-Haute-Provence
[Mots-clefs] Alpes-Maritimes
[Mots-clefs] Bouches-du-Rhône (département)
[Mots-clefs] Chemin de fer privé
[Mots-clefs] Essai
[Mots-clefs] Exploitation
[Mots-clefs] Guerre 1914-18
[Mots-clefs] Guerre 1939-45
[Mots-clefs] Histoire
[Mots-clefs] Infrastructure
[Mots-clefs] Suppression
[Mots-clefs] Transport de marchandise
[Mots-clefs] Truck porteur
[Mots-clefs] Var (département)
[Mots-clefs] Voie
[Mots-clefs] Voie métrique
[Mots-clefs] Voie normale
[Compagnie] CP (Provence)
[Compagnie] SF (France)
[Compagnie] YSteC
[Ligne] Digne
[Ligne] Draguignan
[Ligne] Meyrargues
[Ligne] Nice
[Ligne] St-Auban
[Année] 1901-1987Index. décimale : 4390 Chemin de fer interurbain et vicinal - histoire - généralités Résumé : A la demande de l'autorité militaire, plus de 120 kilomètres de ligne du réseau des Chemins de fer du Sud de la France ont été équipés de quatre puis trois files de rail. Cela devait permettre, en cas de conflit, la circulation de convois de troupes, matériel et ravitaillement formés de véhicules des grands réseaux, mais cette infrastructure n'a jamais été utilisée. Le troisième rail est déposé durant la première guerre mondiale pour répondre aux besoins de l'armée dans les zones de combat. C'est à cette même période que la voie de raccordement entre les gares du SF et du PLM à Nice est équipée d'un troisième rail. Cela permet au SF de se passer de la locomotive à voie normale utilisée jusque là pour le transit des wagons de marchandises vers le point de transbordement en gare SF, qui est en fin de vie. Le transit entre les deux gares se poursuit jusqu'en 1967, avec des locomotives à vapeur puis des locotracteurs à voie métrique. Le parcours en chaussée ne va pas sans perturbations liées au trafic privé. Obstructions et accrochages sont nombreux. En 1967, la SNCF remanie la gare de Nice-Ville en lien avec l'électrification de la ligne Marseille - Vintimille et les installations pour les marchandises sont supprimées, ce qui marque la fin du raccordement. Les CP ne peuvent que prendre acte, même si ils craignent une baisse de trafic susceptible de conduire à la fermeture de leur réseau. Celle-ci est d'ailleurs planifiée pour l'été 1967, mais elle est heureusement reportée et des négociations sont entamées avec les collectivités pour leur transférer la gestion de la ligne. A Digne, la question de la pose d'un troisième rail jusqu'à St-Auban, ou même de la conversion du tronçon à la voie métrique, se pose, mais rien ne se réalise. En 1979, des essais sont menés pour le transport de wagons à voie normale sur bogies porteurs "Vevey" fournis par l'YSteC. Un trafic de wagons de bois entre St-André-des-Alpes et la papeterie de Tarascon, via Digne, est envisagé. Les essais sont concluants, mais du matériel doit être acquis et une fosse pour les bogies porteurs doit être construite à Digne. L'Etat se dit d'accord pour participer au financement, à la condition que le matériel à acquérir soit de construction française. La Société Sotramef présente un projet de bogies interchangeables, qui remplaceraient les essieux des wagons à voie normale sur le parcours à voie métrique. Cet élément, qui n'existe que virtuellement, et les incertitudes qui pèsent sur l'avenir de la ligne, empêchent toute réalisation et le trafic de bois est assuré par camions.
in Transports et patrimoine ferroviaires > N° 429 (Mai/Juin 2025) . - P. 19-46[article] Les voies à écartement mixte du Sud France. Seconde partie : 1901-1967 [texte imprimé] / José Banaudo, Auteur . - 2025 . - P. 19-46.
Langues : Français
in Transports et patrimoine ferroviaires > N° 429 (Mai/Juin 2025) . - P. 19-46
Catégories : [Mots-clefs] Accident
[Mots-clefs] Alpes-de-Haute-Provence
[Mots-clefs] Alpes-Maritimes
[Mots-clefs] Bouches-du-Rhône (département)
[Mots-clefs] Chemin de fer privé
[Mots-clefs] Essai
[Mots-clefs] Exploitation
[Mots-clefs] Guerre 1914-18
[Mots-clefs] Guerre 1939-45
[Mots-clefs] Histoire
[Mots-clefs] Infrastructure
[Mots-clefs] Suppression
[Mots-clefs] Transport de marchandise
[Mots-clefs] Truck porteur
[Mots-clefs] Var (département)
[Mots-clefs] Voie
[Mots-clefs] Voie métrique
[Mots-clefs] Voie normale
[Compagnie] CP (Provence)
[Compagnie] SF (France)
[Compagnie] YSteC
[Ligne] Digne
[Ligne] Draguignan
[Ligne] Meyrargues
[Ligne] Nice
[Ligne] St-Auban
[Année] 1901-1987Index. décimale : 4390 Chemin de fer interurbain et vicinal - histoire - généralités Résumé : A la demande de l'autorité militaire, plus de 120 kilomètres de ligne du réseau des Chemins de fer du Sud de la France ont été équipés de quatre puis trois files de rail. Cela devait permettre, en cas de conflit, la circulation de convois de troupes, matériel et ravitaillement formés de véhicules des grands réseaux, mais cette infrastructure n'a jamais été utilisée. Le troisième rail est déposé durant la première guerre mondiale pour répondre aux besoins de l'armée dans les zones de combat. C'est à cette même période que la voie de raccordement entre les gares du SF et du PLM à Nice est équipée d'un troisième rail. Cela permet au SF de se passer de la locomotive à voie normale utilisée jusque là pour le transit des wagons de marchandises vers le point de transbordement en gare SF, qui est en fin de vie. Le transit entre les deux gares se poursuit jusqu'en 1967, avec des locomotives à vapeur puis des locotracteurs à voie métrique. Le parcours en chaussée ne va pas sans perturbations liées au trafic privé. Obstructions et accrochages sont nombreux. En 1967, la SNCF remanie la gare de Nice-Ville en lien avec l'électrification de la ligne Marseille - Vintimille et les installations pour les marchandises sont supprimées, ce qui marque la fin du raccordement. Les CP ne peuvent que prendre acte, même si ils craignent une baisse de trafic susceptible de conduire à la fermeture de leur réseau. Celle-ci est d'ailleurs planifiée pour l'été 1967, mais elle est heureusement reportée et des négociations sont entamées avec les collectivités pour leur transférer la gestion de la ligne. A Digne, la question de la pose d'un troisième rail jusqu'à St-Auban, ou même de la conversion du tronçon à la voie métrique, se pose, mais rien ne se réalise. En 1979, des essais sont menés pour le transport de wagons à voie normale sur bogies porteurs "Vevey" fournis par l'YSteC. Un trafic de wagons de bois entre St-André-des-Alpes et la papeterie de Tarascon, via Digne, est envisagé. Les essais sont concluants, mais du matériel doit être acquis et une fosse pour les bogies porteurs doit être construite à Digne. L'Etat se dit d'accord pour participer au financement, à la condition que le matériel à acquérir soit de construction française. La Société Sotramef présente un projet de bogies interchangeables, qui remplaceraient les essieux des wagons à voie normale sur le parcours à voie métrique. Cet élément, qui n'existe que virtuellement, et les incertitudes qui pèsent sur l'avenir de la ligne, empêchent toute réalisation et le trafic de bois est assuré par camions.