[article] Titre : | Politique tarifaire actuelle du Conseil fédéral | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | R. Grimm, Auteur | Année de publication : | 1952 | Article en page(s) : | P. 3-5 | Langues : | Français | Catégories : | [Mots-clefs] Chemin de fer [Mots-clefs] Chemin de fer privé [Mots-clefs] Compagnie [Mots-clefs] Concurrence [Mots-clefs] Finance [Mots-clefs] Personnel [Mots-clefs] Salaire [Mots-clefs] Subvention [Mots-clefs] Suisse [Mots-clefs] Tarif [Mots-clefs] Transport de marchandise [Mots-clefs] Transport de voyageur [Mots-clefs] Transport ferroviaire [Mots-clefs] Transport routier [Compagnie] CFF (Suisse) [Année] 1944-1952
| Index. décimale : | 2070 Transport, politique des transports - économie - généralités | Résumé : | De par les charges qui leur sont imposées, les chemins de fer ne sont pas libres de fixer leurs tarifs, ceux-ci sont liés à des clauses légales. Avec la perte de leur situation de monopole pour les transports, due aux développements techniques dans le domaine, la question de savoir si les chemins de fer sont en mesure de subsister durablement par leurs propres moyens se pose. Grâce à la longueur de leur réseau, les CFF peuvent compenser les mauvais résultats d'une ligne par les bons d'une autre, mais ce n'est pas le cas des chemins de fer privés qui, si leur kilométrage total n'est pas loin d'égaler celui des CFF, ont des longueurs moyennes comprises entre 25 et 30 km. Les tarifs sont restés bloqués durant la seconde guerre mondiale ; ils ont connu des hausses depuis 1944, mais elles sont insuffisantes pour permettre aux chemins de fer de faire face à l'inflation générale. L'équilibre financier est donc impossible en l'état. De plus, les autres moyens de transport qui se développent ne sont pas soumis à quelque règle que ce soit quant à l'établissement de leurs tarifs, ni obligés d'accorder des faveurs à certains cercles économiques ou régions du pays. Les nouveaux tarifs pour les transports de marchandises prévoient divers rabais pour l'agriculture, causant aux chemins de fer un manque à gagner évalué à 2'257'000 fr. par an. Il s'agit de subventionner l'agriculture, mais en réclamant la compensation de ce manque à gagner, ce sont les chemins de fer qui, aux yeux de l'opinion public, seront subventionnés, alors que dans les faits c'est bien la seule agriculture qui bénéficie de ce système. | in Les transports publics > An. 8, no 8 (Août 1952) . - P. 3-5
[article] Politique tarifaire actuelle du Conseil fédéral [texte imprimé] / R. Grimm, Auteur . - 1952 . - P. 3-5. Langues : Français in Les transports publics > An. 8, no 8 (Août 1952) . - P. 3-5 Catégories : | [Mots-clefs] Chemin de fer [Mots-clefs] Chemin de fer privé [Mots-clefs] Compagnie [Mots-clefs] Concurrence [Mots-clefs] Finance [Mots-clefs] Personnel [Mots-clefs] Salaire [Mots-clefs] Subvention [Mots-clefs] Suisse [Mots-clefs] Tarif [Mots-clefs] Transport de marchandise [Mots-clefs] Transport de voyageur [Mots-clefs] Transport ferroviaire [Mots-clefs] Transport routier [Compagnie] CFF (Suisse) [Année] 1944-1952
| Index. décimale : | 2070 Transport, politique des transports - économie - généralités | Résumé : | De par les charges qui leur sont imposées, les chemins de fer ne sont pas libres de fixer leurs tarifs, ceux-ci sont liés à des clauses légales. Avec la perte de leur situation de monopole pour les transports, due aux développements techniques dans le domaine, la question de savoir si les chemins de fer sont en mesure de subsister durablement par leurs propres moyens se pose. Grâce à la longueur de leur réseau, les CFF peuvent compenser les mauvais résultats d'une ligne par les bons d'une autre, mais ce n'est pas le cas des chemins de fer privés qui, si leur kilométrage total n'est pas loin d'égaler celui des CFF, ont des longueurs moyennes comprises entre 25 et 30 km. Les tarifs sont restés bloqués durant la seconde guerre mondiale ; ils ont connu des hausses depuis 1944, mais elles sont insuffisantes pour permettre aux chemins de fer de faire face à l'inflation générale. L'équilibre financier est donc impossible en l'état. De plus, les autres moyens de transport qui se développent ne sont pas soumis à quelque règle que ce soit quant à l'établissement de leurs tarifs, ni obligés d'accorder des faveurs à certains cercles économiques ou régions du pays. Les nouveaux tarifs pour les transports de marchandises prévoient divers rabais pour l'agriculture, causant aux chemins de fer un manque à gagner évalué à 2'257'000 fr. par an. Il s'agit de subventionner l'agriculture, mais en réclamant la compensation de ce manque à gagner, ce sont les chemins de fer qui, aux yeux de l'opinion public, seront subventionnés, alors que dans les faits c'est bien la seule agriculture qui bénéficie de ce système. |
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