[article] Titre : | Nicolas Riggenbach | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | J. Goumaz, Auteur | Année de publication : | 1951 | Article en page(s) : | P. 10-11 | Langues : | Français | Catégories : | [Mots-clefs] Crémaillère [Mots-clefs] Riggenbach, Niklaus [Mots-clefs] Suisse [Mots-clefs] [Biographie]
| Index. décimale : | 4390 Chemin de fer interurbain et vicinal - histoire - généralités | Résumé : | Nicolas Riggenbach est né à Guebwiler le 21 mai 1817. Orphelin de père à l'âge de 10 ans, il est placé dans la famille d'un industriel de Bâle, mais vu ses piètres résultats scolaires, il est renvoyé chez sa mère à l'âge de 15 ans. Il entre dans une fabrique de rubans comme apprenti copiste, mais ce métier ne l'intéresse pas, il veut devenir mécanicien. Contre l'avis de sa mère, il apprend ce métier et entreprend son tour de France à l'âge de 19 ans pour se perfectionner. A 20 ans, il est contremaître dans la plus grande fabrique de soierie de Lyon. Il part pour Paris et, se rendant compte que les bases techniques lui font défaut, il prend des cours du soir sous la direction d'un futur ingénieur. En 1839, il assiste au départ du premier train de Paris à St-Germain et décide de consacrer sa vie à la construction de locomotives. Il est embauché par la fabrique de machines Kessler à Carlsruhe où il travaille à la construction de la première locomotive allemande. Il participe ensuite à la construction des quatre locomotives destinées à la ligne Zurich-Baden, il les convoie à Bâle et conduit le premier train de Suisse. En 1855, il est nommé chef des ateliers du Central suisse. Suite à de mauvaises expériences de manque d'adhérence sur la ligne du Hauenstein, il imagine qu'avec une crémaillère la situation pourrait être améliorée et se rend compte qu'elle pourrait être utilisée sur des rampes beaucoup plus fortes. Il entreprend de réunir les fonds pour construire une ligne de Vitznau au Righi, qui est inaugurée en mars 1871. La réussite est complète et les commandes affluent de partout. Il quitte les ateliers d'Olten et fonde la Société internationale des chemins de fer de montagne dont les ateliers sont à Aarau. Malheureusement, les affaires ralentissent et la société disparaît. Nicolas Riggenbach part en Inde pour dresser les plans d'un important chemin de fer à crémaillère. A son retour à Aarau, il repart à zéro. Il a alors 63 ans. Les commandes affluent de nouveau et il ne peut aller partout où on le demande. Il décède en 1899. | in Les transports publics > An. 7, no 4 (Avril 1951) . - P. 10-11
[article] Nicolas Riggenbach [texte imprimé] / J. Goumaz, Auteur . - 1951 . - P. 10-11. Langues : Français in Les transports publics > An. 7, no 4 (Avril 1951) . - P. 10-11 Catégories : | [Mots-clefs] Crémaillère [Mots-clefs] Riggenbach, Niklaus [Mots-clefs] Suisse [Mots-clefs] [Biographie]
| Index. décimale : | 4390 Chemin de fer interurbain et vicinal - histoire - généralités | Résumé : | Nicolas Riggenbach est né à Guebwiler le 21 mai 1817. Orphelin de père à l'âge de 10 ans, il est placé dans la famille d'un industriel de Bâle, mais vu ses piètres résultats scolaires, il est renvoyé chez sa mère à l'âge de 15 ans. Il entre dans une fabrique de rubans comme apprenti copiste, mais ce métier ne l'intéresse pas, il veut devenir mécanicien. Contre l'avis de sa mère, il apprend ce métier et entreprend son tour de France à l'âge de 19 ans pour se perfectionner. A 20 ans, il est contremaître dans la plus grande fabrique de soierie de Lyon. Il part pour Paris et, se rendant compte que les bases techniques lui font défaut, il prend des cours du soir sous la direction d'un futur ingénieur. En 1839, il assiste au départ du premier train de Paris à St-Germain et décide de consacrer sa vie à la construction de locomotives. Il est embauché par la fabrique de machines Kessler à Carlsruhe où il travaille à la construction de la première locomotive allemande. Il participe ensuite à la construction des quatre locomotives destinées à la ligne Zurich-Baden, il les convoie à Bâle et conduit le premier train de Suisse. En 1855, il est nommé chef des ateliers du Central suisse. Suite à de mauvaises expériences de manque d'adhérence sur la ligne du Hauenstein, il imagine qu'avec une crémaillère la situation pourrait être améliorée et se rend compte qu'elle pourrait être utilisée sur des rampes beaucoup plus fortes. Il entreprend de réunir les fonds pour construire une ligne de Vitznau au Righi, qui est inaugurée en mars 1871. La réussite est complète et les commandes affluent de partout. Il quitte les ateliers d'Olten et fonde la Société internationale des chemins de fer de montagne dont les ateliers sont à Aarau. Malheureusement, les affaires ralentissent et la société disparaît. Nicolas Riggenbach part en Inde pour dresser les plans d'un important chemin de fer à crémaillère. A son retour à Aarau, il repart à zéro. Il a alors 63 ans. Les commandes affluent de nouveau et il ne peut aller partout où on le demande. Il décède en 1899. |
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