Association genevoise du musée des tramways
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[article] Titre : | La tentation de la main d'oeuvre étrangère | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Bruno Carrière, Auteur | Article en page(s) : | P. 54-55 | Langues : | Français | Catégories : | [Mots-clefs] Chemin de fer [Mots-clefs] Etranger [Mots-clefs] France [Mots-clefs] Mécanicien [Mots-clefs] Personnel [Année] 1832-1848
| Résumé : | Les premières compagnies de chemin-de-fer de France importent d'Angleterre leurs locomotives ainsi que leurs mécaniciens. Ces derniers viennent parfois aussi de Belgique. Ces mécaniciens coûtent cher, mais jouissent d'un a priori favorable. Dès 1839 cependant, Marc Seguin leur reproche d'être mus par l'appât du gain et de ne s'être expatrié que pour pouvoir, hors des lieux où ils sont connus comme de mauvais ouvriers, toucher un salaire élevé. Il leur reproche aussi de conserver jalousement leur savoir et de n'avoir aucune qualité pédagogique. Ce message est diversement perçu par les compagnies: si certaines ne changent rien à leur manière de faire, d'autres renvoient leurs mécaniciens étrangers. La révolution de 1848 leur sera fatale. | in Rail passion > 2 (mars-avril 1995) . - P. 54-55
[article] La tentation de la main d'oeuvre étrangère [texte imprimé] / Bruno Carrière, Auteur . - P. 54-55. Langues : Français in Rail passion > 2 (mars-avril 1995) . - P. 54-55 Catégories : | [Mots-clefs] Chemin de fer [Mots-clefs] Etranger [Mots-clefs] France [Mots-clefs] Mécanicien [Mots-clefs] Personnel [Année] 1832-1848
| Résumé : | Les premières compagnies de chemin-de-fer de France importent d'Angleterre leurs locomotives ainsi que leurs mécaniciens. Ces derniers viennent parfois aussi de Belgique. Ces mécaniciens coûtent cher, mais jouissent d'un a priori favorable. Dès 1839 cependant, Marc Seguin leur reproche d'être mus par l'appât du gain et de ne s'être expatrié que pour pouvoir, hors des lieux où ils sont connus comme de mauvais ouvriers, toucher un salaire élevé. Il leur reproche aussi de conserver jalousement leur savoir et de n'avoir aucune qualité pédagogique. Ce message est diversement perçu par les compagnies: si certaines ne changent rien à leur manière de faire, d'autres renvoient leurs mécaniciens étrangers. La révolution de 1848 leur sera fatale. |
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